mercredi 30 juin 2010

L'Equipage Détraqué : Chapitre II : Asmodée.

Prêts pour de nouvelles histoires à glacer le sang ? Vous savez qu'il vous reste des choses à découvrir à propos de cet Équipage .. Nous savons déjà que Le Maître à crée des pantins pour pouvoir accéder au statut de père .. Ces pantins sont sa seule compagnie.. Mais nous ne savons rien de cet homme.. Pour le moment ..


~ Chapitre II : Asmodée. ~


« Maitre ? »
Une petite fille aux cheveux roses et bouclés en deux couettes s'avançait vers l'homme.
« Plait-il ? » Répondit l'homme.
Il se tourna vers la fille. Son visage éclairé par la lueur de la lune qui traversait la fenêtre devant laquelle il se tenait. Un visage qui était digne d'un dieu, ou d'un démon. Un visage sans défauts, et une peau aussi blanche que la craie. « Puis-je sortir, pour aller chercher des amies ? » le visage de l'enfant pris une expression maléfique, malsaine. L'apollon fit un geste de la main, « Non, Harmony, restes avec ta sœur. Je vais sortir ». La dite Harmony acquiesça et disparu dans la pénombre du manoir. Des rires se firent entendre au loin, profondément dans le manoir. Puis un cri, un seul. Un cri d'horreur. Puis plus rien. Quelques minutes passèrent, et l'homme tendait l'oreille. Les rires reprirent.


L'homme pris sa cape noire et sortit. Les rues étaient sombres, il était seul. « Crasse et pourriture, voilà ce qu'est le monde. » souffla-t-il. Il glissait dans l'ombre de la nuit , tel un chat noir, agile et sûr de lui. Il se dirigeait vers un bordel et commanda un verre de vin rouge, le plus raffiné qu'ils avaient. Des femmes se rapprochèrent de lui , la beauté de cet homme les ayant appâtées comme le vers au bout de l'hameçon d'un pêcheur. « Alors mon coco, on vient s'amuser un peu ? » déclara une des femmes sur un ton aguicheur. L'homme se leva, entrainant une des femmes avec lui. « Vous êtes du genre violent vous, dîtes donc, vous me broyez le poignet ! ». La femme se tût, quand son interlocuteur la regarda profondément dans les yeux. Elle finit par le suivre dans une chambre, qu'il ferma soigneusement à clef...
Il se retourna, son regard noir posé sur la femme qu'il venait de capturer. Sa voix résonna dans la pièce, les yeux de la femme s'affolèrent quand elle entendit ces mots « Amusons nous à tous ces jeux de passions, et de chaires, mais ..Vous ne reverrez plus la lumière, très chère. ». La femme se leva, et tenta de partir, mais la porte étant verrouillée, elle était bloquée. Crier ne servirait à rien, car l'homme avait déjà posé ses lèvres brulantes sur le cou de la femme. Cette jeune femme était envoutée, par la sensualité que dégageait cet homme qui venait de lui annoncer son trépas. Il la souleva alors, et la posa délicatement sur le lit. L'homme retira sa cape, et annonça de façon solennelle « Tu ne souffriras pas, l'enfer n'est pas abominable pour quelqu'un qui ne vit que de débauche. Appelle moi Asmodée, et ceci est ta dernière nuit dans ce monde. »
Un cri, non pas de douleur, mais de plaisir retentit. Puis plus rien...





" Les femmes sont comme des fleurs, je me dois de les cueillir toutes avant qu'elles ne fanent.."

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